La femme est comme un livre, un des plus beaux ouvrages ; Ce grimoire du temps qui traverse les âges, Lorsque je l’ouvre alors sous mes yeux ébahis, Il me vient des sueurs et mes doigts sont trahis.
Par la douce moiteur s’exhalant de ses pages ; Enfin je m’insinue à travers ses jambages, Plus prégnants que les bras de la noire Kali, Qui me font détremper tous les draps de mon lit.
Je feuillette à l’endroit, à l’envers, la déroule, Avec elle on ne voit pas le temps qui s’écoule, Par malheur si jamais, arrive un point final.
(Car il faut bien qu’un jour se termine l’histoire,) Dans un déchirement qui me fait vraiment mal, Je l’enterre en secret au creux de ma mémoire.