Je ne suis pas venu donner de l’encensoir, Au dessus des croissants de tes lunes sucrées, Près du calice ouvert aux reliques sacrées, Comme un soleil couchant alors rempli d’espoir.
Je ne suis pas venu, pantelant dans le noir, Pour jeter une obole et forcer les entrées, Du temple sans gardien de tes jambes cuivrées, Où mes perles d’un jet, te feraient un sautoir.
Non, permets-moi encor d’être juste un novice, Qui ignorerait tout de tes jeux et du vice, Découvrant le plaisir pour la première fois.
J’avance maladroit la bouche puérile, Tel un enfant de chœur sur ton joli minois, Pour cueillir un baiser comme une fleur fragile.