Jouer avec mes sens, c’est mettre de l’essence, Allumer le brasier et s’en aller après, Comme une pyromane incendie un cyprès, De loin torche vivante, alentour toi en transe.
Ô joue avec mon cœur puisque tu t’en balances, Un rythme syncopé et ce jusqu’à l’excès, Ensuite crève-le comme on crève un abcès, Malgré ma crainte aussi de tes extravagances.
Oui joue avec mon âme insensible au brûlot, Que tu as fait de moi, me traitant de nabot, Mais sache que bientôt finira la partie.
Tu peux miser encore une dernière fois, Tu n’y gagneras rien, pas même une amnistie, L’amour est tout sauf un de tes jeux à la noix.