Amants immensément, pour sûr nous l’étions Jusqu’à perdre le nord sur l’aimable boussole, Et nos serments absous ne tenaient plus parole, Parmi les grognements, les imprécations.
Barbouillé de baisers, dans nos effusions Je versais sans compter les semblants d’une obole, D’affriolants nectars dans ta sombre corolle, Faisant la sourde oreille aux points de frictions.
Ta lagune saumâtre où mon corps se gondole, Laisse échapper l’adieu fait à la barcarolle, Qu’aucun autre que moi n’aura jamais hanté.
L’aveu n’engage au mieux que celui qui l’écoute, Mante aimante je sais le bonheur qu’il en coûte, Alors que tu mentais, de tant m’être entêté.