Toujours tourné vers toi, porté par l’idéal, Tel un point culminant, comme un but à atteindre ; Ceux qui n’ont pas les mots ont cherché à te peindre, Quand d’autres t’ont sculptée avec un piédestal.
Toi qui peux surpasser des fois l’original, Quand la pâle copie encor voudrait se plaindre ; Et moi pauvre de moi, qui ne cesse de geindre, Sans égaler jamais un Gérard de Nerval.
Bel aboutissement, spécifique point d’orgue, Qui déjouerait la mort en sa funeste morgue, Offre à ton serviteur mieux que le panthéon.
Dévoré par l’orgueil comme la cymbalaire ; Fait battre les tambours et jouer l’orphéon, Que l’œuvre soit parfaite et que son charme opère.