Si tu vois que je dors, ne me réveille pas, Ne va pas interrompre un aussi beau voyage, Quand l’esprit flotte au vent comme un petit nuage, Au dessus de son corps trop lourd et toujours las.
Mais si tu me crois mort, surtout ne bouge pas, Ameutant le quartier comme notre entourage ; Libéré de ce corps dont je fus un otage, C’est que j’aurai trouvé la clé du cadenas.
Ne me réveille pas, ramenant à la vie L’être cher qui s’en va et n’a nulle autre envie, Que de connaitre enfin ce qui se passe ailleurs.
Je ne fais pas le mort, peut-être un peu l’andouille Oh que faites vous là entourant ma dépouille ? Je préfère le rire aux visages en pleurs.