Le cor au fond des bois quelque part se lamente, Que de fois j’entendis ses cris désespérés ; Je les revois encor ses yeux désemparés, Le corps au fond des bois, c’est celui d’une enfante.
Trop jeune pour mourir, la pauvre adolescente, Malencontreusement croisa ce désœuvré, Ses suppliques n’ont rien fait, ni ses pleurs, malgré Que j’en aie, oh plongé dans ma propre tourmente.
Elle se fit croquer, galettes et panier, Et son manteau souillé a rougi tout entier, Sur le sol, il ne reste à tout crin qu’une flaque,
Desséchée, où un homme endormi sans savoir, S’est vautré ; maintenant à son tour on l’attaque, En sonnant l’hallali dans les relents du soir.