Ce bas monde ressemble un peu trop à l’enfer, Au point que je m’ennuie autant qu’en mes pénates, A devoir y ronger les os des omoplates, Lassé de vos brouets agrémentés de chair.
Mon Dieu si tu savais qu’ici l’on manque d’air, Et qu’en plus de la viande avec trop d’aromates, Chaque jour c’est pareil, je mange des patates, Après l’ouïe en panne, as-tu perdu ton flair ?
J’aimerais un cœur pur et non ces automates, Qui font semblant d’aimer ces horreurs qui me flattent, Car hommes et démons sont du même acabit.
Donnez-leur du pouvoir, sitôt ils en abusent, Imitant mes travers, mes tournures d’esprit, M’obligeant à sévir tandis que tu t’amuses.