Il fallut qu’à deux fois, un jour je m’y reprenne, Pour aller voir ailleurs et replanter mes choux, Avec le regard flou de mes yeux andalous ; C’est ainsi parait-il que l’on prend de la graine.
Sillonnant les chemins d’un araire de peine, Ainsi qu’un va-t-en guerre, ou ces fiers tourlourous, J’ai semé la discorde au long de larges trous, Mais rien n’y put pousser qu’une vieille rengaine.
Dans l’aile j’ai peut-être, un peu trop pris de plomb, -Enfonce toi cela, mon garçon dans le crâne, Et cesse donc de geindre à toujours faire l’âne.
Cela ne m’avait pas fait perdre mon aplomb, Car je n’ai jamais vu du ciel tomber les mannes, Ni même remonter vers lui l’ombre des [mânes.