Un jour que je croisais le Prince des ténèbres, Reconnaissable à tous, cliquetant de vertèbres, Il me dit magnanime, auréolé d’auras : - Demande-moi ce que tu veux et tu l’auras.
Je vivais chichement dans un endroit funèbre, Pas besoin de compter ni faire de l’algèbre, En prenant de grands airs, comme ceux d’opéras, - Tout ce que je voudrai, tu me le donneras ?
Pourquoi aurais-je eu peur de ce Dieu pathogène ? Qu’avait-il à offrir, qu’un jour il ne reprenne, Il caressa son crâne et moi, mon appareil.
Alors je me souvins du bon vieux Diogène, Lorsqu’il vit Alexandre et rétorqua sans gène, - Bouge ton cul de là, et rends-moi mon soleil !