A l’aurore un ciel d’encre emperlé de rosée, Me laisse transpirer sur son morne abdomen, Des restes d’une nuit sacrifiant l’hymen, La semence nacrée onctueuse et osée.
Une pelouse noire, éperdue, reposée, Semblait attendre encor l’indicible pollen ; Comme une offrande aux Dieux jadis sur un dolmen, Le voile se leva sur la brune empesée.
Comme un soleil vainqueur apparaissait Phébus, Qui délaissant son char emprunte l’autobus, Afin de rattraper son retard au plus vite,
Il faut dire que c’est un sacré spécimen, Mais à l’heure de pointe autrement je l’évite, Préférant Séléné en fin de cycle, Amen !