Que devient la forêt lorsqu’un hêtre vous manque, On retourne au train-train, dodo, métro, bouleau ? Marchant au café noir comme grains de sureau, Pour pouvoir renflouer son piteux compte en banque.
On se casse le dos, toujours un peuplier, Car le saule est trop bas ; sur la chaise en érable S’agrippant au dossier en équilibre instable, On s’affalera sur la table en merisier.
Le travail à la chaine offre un cercueil en chêne, Ou en bois de cagette à tous ceux à la peine, Quand donc refleuriront les jolis amandiers ?
Car j’aimerais plutôt me porter comme un charme, Qu’en arbre de Judée avec sa couleur parme, Où pend l’Iscariote en mal de ses deniers.