Au diable les déesses d'autrefois, Au diable le diable lui-même, Au diable la beauté des rimes et des vers, Je m'en lasse et j'en ris, de leur éclat.
Naïf poète, comme la pie pille ce qui brille Et si la prose était page blanche? Les relents psychotropes, qui font ne pas écrire, Préservent des relents de niaiserie.
Tout m'agace, et les plaintes et l'amour, Dans cet immense foutoir, Je voudrais dire que tout n'est rien.
Triste poète! Tu confonds la rime et les slogans publicitaires! Que n'écris-tu la beauté des arbres?
Ah! Ah! pourquoi pas la beauté des hommes? Après tout ils ont inventé l'arbre!
Que n'écris-tu la liberté? Ici les hommes sont beaux.
Au diable aussi la Liberté, Nous sommes tous des arbres Et les arbres ne touchent pas le ciel.