Si tu voulais de moi un jour, A nouveau tendrement, Comme Il y a si longtemps, Tu pourrais me prendre toujours.
Sans souci du réel, J'étais cette nuit dans tes bras, A l'abri sous des ailes Qu'un marcheur ne possède pas.
Sans oublier ce souvenir, J'observais tes larmes. Prendre les armes Et mourir, Ne suffirait pas à percer leur secret. Aussi loin puissè-je aller, Me trouverais-je au-delà de tes yeux? Jamais je ne verrai ce lieu.
Une distance éternelle Nous sépare désormais En dépit de notre réelle Proximité.
Pourtant...
A jamais je te nommerai Amour, Et si tu voulais de moi un jour, Tu pourrais me prendre toujours. Reviendra-t-il, mon improbable tour?