Prostré dans la pénombre, évitant les regards Respirant l’amertume et transpirant la peur Il est l’Inconsolable au visage blafard Qui ouvre grand ses mains pour mieux cacher son cœur.
Du temple de jadis, il serait les décombres, Il ressemble au rayon délavé par la pluie, Qui cherchent dans la nuit les secrets de leur ombre Qui cherche en vain dans l’ombre à éclaircir la nuit.
Poussant obstinément ses errances malsaines Jusque dans les bas fonds de la pensée humaine Sa plainte est un murmure ignoré des mortels.
C’est pourquoi certains soirs, cet être sans piété, Sans espoir ni vœux va, passant devant l’autel, Aux pieds de la Piéta se coucher pour pleurer.