Air, aspiré, dans mon esprit se fait clarté ; Puis s'expire et s'enfuit, brise de liberté. Feu captiva Plotin qui le baptisait ‘vie’ ; Il fut le phare 'Espoir' que dans la nuit je vis. Eau, douce dans ma coupe et salée quand mes yeux Verseront une larme en guise d’adieu. Terre, promise ou non, profane ou sanctifiée, Fidèle comme un chien sommeille sous mes pieds. Et toi, Esprit, qui trone au haut du pentagramme, Tu les aimes d’amour, comme on aime une femme.