Je vois la faim, le froid Pire, la solitude Et les âmes perdues Errer par habitude Au milieu des gravats Et des ruines stériles.
Je vois des ouragans Des flammes et du sang Des femmes égorgés Dans les rues de la ville Et les canons ardents Crachant à pleine gueule Dans le soleil couchant.
Je vois un avenir Si noir si pitoyable Que le cœur des plus forts Se glace avec effroi.
Et pourtant au delà Je vois l'Humanité Renaître de ses cendres Dans un monde de joie.
Je vois un enfant rire Et refleurir la foi Au bout de ce chemin De larmes et de misères, Je vois la vie jaillir Et naître la lumière.