En ces temps reculés Silène avait encore une âme Et la nymphe aux seins blancs Levait son front de marbre Vers les Dieux enivrés D'hydromel et de gloire.
En ces temps oubliés L'homme courbait la tête Au nom des Dieux puissants De la puissante Crête.
Et moi, je t'attendais Tissant toujours ma toile Année, après année Lisant dans les étoiles L'heure de ton retour, Ulysse, mon Amour.