Hier maman, la joie de te voir assise auprès de moi, Me comblait de bonheur J'étais aussi fier que satisfait Mais, maman, de la peine m'envahissait autant. Quand je regardais tes mains, Epuisées par des travaux de ménage Tes pieds repliés par la marche, Et tes cheveux non repassés par manque de temps. Tu es jeune maman, très jeune, Mais, un surplus de travail te fait vieillir forcément. Parfois,mère chérie, ne voudrais-tu pas te reposer un peu Afin de combattre ces fatigues qui te rendent si lasses? Sans nul doute, tu me répondrais oui. Mais la nécéssité t'éxige! Les responsabilités de mère t'obligent, A courir par-ci et par là, Chercher le pain quotidien, Pour tes enfants que tu aimes tant! Tous ces pénibles labeurs, Tu les acceptes pour les fruits de tes entrailles Pour moi! De mon côté, je n'ai qu'à te dire ces simples mots Venant du tréfond de mon cœur: "Sois patiente mère chérie, ton avenir est là, Ton fils chéri qui t'aime beaucoup et tendrement".
2ème lauréat au concours organise en Haiti à l'occasion de Mai 1972