Heureux désastre frais comme le hasard Tremblement de cœur violentes rafales et blizzard Présence et absence présence dans l’absence Sens et essences averses de mots et brise d’Art Nos violons accordés enfin pour jouer Une mélodie sur un air sombre bien éclairé Et le meilleur reste pour la fin Le début quant à lui ne sert plus à grand chose Que de pensées dépensées que de paroles insensées Rimes enlacées ou embrassées peu importe Ce qui compte en fin de compte c’est… rien Ma passion avant tout et puis le reste on s’en fout Carrément ou rectangulairement Je ne fais que suivre mon humeur naturellement Mon délire abonde en iambes et en trochées Ma Muse féconde abreuve mon péché Elle fait résonner sa lyre enchanteresse Qui exalte mon euphorie jusqu’à l’ivresse C’est mon glaive et ma balance source de ma jouissance Sans l’once d’une complaisance Je me prosterne devant toi divine puissance Puisse ton chant me porter chance Et me montrer la voie de la délivrance