Je ne puis, moi, créer des aquarelles, Telles que les crée le printemps : Un vent de sud, une splendeur d’ailes Où tout est simple, beau et turbulent.
Les couleurs y débordent vives et vertes, Même les rayons y sont verts souvent. Mon âme ressent une joie alerte De ces élans libres du vrai printemps.
Une pure rosée dans ma chevelure - Les gouttes de pluie verdâtre brillent En mystérieux univers d’antan qui perdurent, En petits soleils qui toujours scintillent.
Les oiseaux chantent leurs chansons fidèles, Une fraîcheur sereine... C’est enchantant ! Je ne puis, moi, créer des aquarelles, Mais j’adore les aquarelles du printemps.
Le 7 juin 1977
* * * Ce poème est écrit en langue bulgare par MARIANA NIKOLOVA (1953) de Sophia. Traductrice d'anglais et de polonais.
Recueils de poèmes en bulgare : - J’aime la pluie soudaine (1994), - Mon âme ressemble à la tienne (1996) - Dans le jardin de mon âme (1998),
Essais : - Réflexions sur l’écologie de l’esprit (1999), - Être et Devenir (2001),
Roman : Condamnés à vivre (2004)
Edition bilingue - français et bulgare : - Mon âme aime (1999), coll. “De la Source pure” et - vol. 3 - 2003 de la revue "Les Lettres Bulgares" (site : http://pismena.net.co.nr)