Une jeune Gitane était ma nourrice - Par sa blanche flamme mon corps fut allaité. Dans ma vie, les lois de ma tribu agissent - Des sous dans ma poche..., allons les compter.
J’ai bu le chagrin du coeur bohémien, C’est lui qui rejaillit dans mon sang très fier. Nul autre amour n’éclairera plus le mien. Être chien fidèle, hein, c’est quelque chose d’hier.
C’est de cette Gitane que j’ai eu ma voix, Des ailes celestes m’ont offert un tambour. Le nomade au fond veut se sauver en moi, Si elle meurt, ce sera aussi mon tour.
Longtemps, ma prière à Dieu n’était que pour elle : Qu’elle renaisse dans les femmes aimées... Mais mon espoir fut volé par des vents cruels - Dans ce monde, je sais, je perds tout à jamais.