Une lune jaune tomba dans la fenêtre Comme dans un puits noir. Et au fond, toujours, je suis seule Avec ma peine, sans sommeil... Dans ce noir, je suis partie quelque part, Mais je me suis égarée. Où sont les miettes de joie Pour que j’arrive à la merveille ?
J’erre dans le bois du Non-Temps désespérant Sans le jour présent Et sans demain - c’est plutôt mourir.
C’est rude ...sans être aimée... Buvons un peu de rosée Du calice odorant d’une fleur !
Un géranium blanc à l’aube nous salue. Allons, tends tes bras tout à l’heure, On part pour défaire la magie absolue Au fond des bois lointains et touffus !
Le 9 mai 1996
* * * Ce poème est écrit en langue bulgare par MARIANA NIKOLOVA (1953) de Sophia. Traductrice d'anglais et de polonais.
Recueils de poèmes en bulgare : - J’aime la pluie soudaine (1994), - Mon âme ressemble à la tienne (1996) - Dans le jardin de mon âme (1998),
Essais : - Réflexions sur l’écologie de l’esprit (1999), - Être et Devenir (2001),
Roman : Condamnés à vivre (2004)
Edition bilingue - français et bulgare : - Mon âme aime (1999), coll. “De la Source pure” et - vol. 3 - 2003 de la revue "Les Lettres Bulgares" (site : http://pismena.net.co.nr)