Un violon solo sanglote. Il pleure. La main du musicien est sûre... Si sûre que je m’effare. Un violon solo sanglote – Mon âme. Et le Destin Y joue En extase Le solo de la solitude.
Des violons solo sanglotent. Ils pleurent. C’est un orchestre innommé, Un orchestre de sourds. Le chef d’orchestre, un ordinateur – Ignorant – Le dirige Par deux baguettes et un cadran.
Or, les herbes, Les étoiles Et le vent écoutent Mais leurs artères sont obturées.