J’aime la pluie soudaine au printemps, Par ses fils d’argent, elle me relie à toi. Tu émerges des ténèbres subitement Sans parler. Sans parler, je te vois.
Cependant cette vision miraculeuse Disparaîtra si je tends les mains, Un feu de douleur perce mon âme et creuse Devant moi un abîme inhumain.
Les gouttes perlées se taisent, ma paume luit, La vie réelle revient par cette fraîcheur. Je réfléchis : Pourquoi ce chant de la pluie Est-il sans pitié pour moi en cette heure ?
J’aime la pluie soudaine au printemps, Par ses fils d’argent, elle me relie à toi. Tu émerges des ténèbres subitement. Sans parler, sans tendre les mains, je te vois.
Le 23 octobre 1975
* * * Ce poème est écrit en langue bulgare par MARIANA NIKOLOVA (1953) de Sophia. Traductrice d'anglais et de polonais.
Recueils de poèmes en bulgare : - J’aime la pluie soudaine (1994), - Mon âme ressemble à la tienne (1996) - Dans le jardin de mon âme (1998),
Essais : - Réflexions sur l’écologie de l’esprit (1999), - Être et Devenir (2001),
Roman : Condamnés à vivre (2004)
Edition bilingue - français et bulgare : - Mon âme aime (1999), coll. “De la Source pure” et - vol. 3 - 2003 de la revue "Les Lettres Bulgares" (site : http://pismena.net.co.nr)