Les ténèbres envahissaient la ville Et dans une fente de sommeil La balançaient reflétée Jusqu’à ce qu’elle rendît ses derniers soupirs, Telle une truite mourante.
Dans mon sommeil s’installèrent les rues. Le bruit y était et n’y était pas. J’étais en quête du réveil le long des auvents, Mais les maisons n’avaient plus d’auvents...
J’y étais et je n’y étais pas. J’y voyais le jour ensoleillé adossé aux vitres, Le m’imaginais un couple enlacé Dans une extase inimaginable.
La ville était peuplée de vents - Une subconscience, une autobiographie Sous des pluies Qui tomberaient toujours.
* * * L'auteur de ce poème en bulgare est ANETA ALEXIEVA (1931), artiste-peintre de Sophia.
Elle a écrit les livres suivants : - La ville ou la marche sur les pavés, roman (1994), - Une fantaisie de chat, contes d'enfants (1995), - Un pépillement et une petite boîte répugnante (1995), - Bouleversés de vérité, poèmes (1996);
Edition bilingue - français et bulgare : - Bouleversés de vérité (1998), coll. "De la Source Pure" - dans "Les Lettres Bulgares", vol. 2, 2000 (version électronique : http://pismena.net.co.nr)