Dès qu’il aura appris sa leçon essentielle, S’empêtrant toute la vie dans son chemin escarpé, L’être humain franchira le seuil entre Terre et Ciel Pour retrouver - par la mort - enfin la paix.
Quelle serait ici ma grande leçon ? Est-ce que je saisis le sens de l’expérience dolente ? Oh, la douleur est plus forte que la passion, Le succès n’arrive pas et toute joie est brève et lente.
L’espoir, je ne sais pas où il est. Ma vie, une journée, s’achemine vers son soir. De personne je n’étais chérie ni aimée Et je le mérite, peut-être est-ce ma part.
La peur et le désespoir m’écrasent, Comme si le chagrin avait fait sa magie de mort... Mais avant de devenir poussière ou vase Que découvrirai-je sur Terre encore ?
Le 11 novembre 1993
* * * Ce poème est écrit en langue bulgare par MARIANA NIKOLOVA (1953) de Sophia. Traductrice d'anglais et de polonais.
Recueils de poèmes en bulgare : - J’aime la pluie soudaine (1994), - Mon âme ressemble à la tienne (1996) - Dans le jardin de mon âme (1998),
Essais : - Réflexions sur l’écologie de l’esprit (1999), - Être et Devenir (2001),
Roman : Condamnés à vivre (2004)
Edition bilingue - français et bulgare : - Mon âme aime (1999), coll. “De la Source pure” et - vol. 3 - 2003 de la revue "Les Lettres Bulgares" (site : http://pismena.net.co.nr)