L’espoir, semble-t-il, a vieilli, L’espoir n’a plus nulle importance, L’espoir, semble-t-il, s’est alourdi, Car il a mis pied sur terre La seule en réelle existence Et du sol noir il a pris l’air.
L’espoir ne veut plus traverser Les flots des lianes dans l’Espace Et ne fait que tourner dans le cercle Où l’être humain tourne jour et nuit.
L’espoir, fatigué de le sauver, Pressa sur son épaule et s’endormit.
L’être humain le couvrit De feuilles mortes, Le raya de sa liste et l’oublia...
Puis, Il l’éleva D’un élan Inhumain.
* * * L'auteur de ce poème en bulgare est ANETA ALEXIEVA (1931), artiste-peintre de Sophia.
Elle a écrit les livres suivants : - La ville ou la marche sur les pavés, roman (1994), - Une fantaisie de chat, contes d'enfants (1995), - Un pépillement et une petite boîte répugnante (1995), - Bouleversés de vérité, poèmes (1996);
Edition bilingue - français et bulgare : - Bouleversés de vérité (1998), coll. "De la Source Pure" - dans "Les Lettres Bulgares", vol. 2, 2000 (version électronique : http://pismena.net.co.nr)