Comme si le corbeau de Poe croassait : Nevermore ! Tu ne verras plus les vagues déferler sur la rive. Loin d’ici, en sa tendresse bleue, la mer s’endort, Tandis que c’est de l’air que le chagrin chez nous arrive.
Un croassement strident toujours m’atteint, Tel un mauvais présage, le signe noir Que ma vie sera sans voyages, sans trains... Même avant de naître, le bien connaît son soir.
L’espoir est une île que mon âme crée Dont tout s’efforce de m’ôter même l’envie. Je n’ai plus en moi que des vérités désespérées. Eh bien, ...mais aussi la moitié restante de la vie.
Le 31 juillet 1991
* * * Ce poème est écrit en langue bulgare par MARIANA NIKOLOVA (1953) de Sophia. Traductrice d'anglais et de polonais.
Recueils de poèmes en bulgare : - J’aime la pluie soudaine (1994), - Mon âme ressemble à la tienne (1996) - Dans le jardin de mon âme (1998),
Essais : - Réflexions sur l’écologie de l’esprit (1999), - Être et Devenir (2001),
Roman : Condamnés à vivre (2004)
Edition bilingue - français et bulgare : - Mon âme aime (1999), coll. “De la Source pure” et - vol. 3 - 2003 de la revue "Les Lettres Bulgares" (site : http://pismena.net.co.nr)