Le soleil est entré Par la fenêtre ouverte Pour étendre sa serpillière sur le mur, Je m’assois comme dans un nid pour faire De la poésie dans la prose dure. Une pierre de bois, Un jeune vieillard, Devant l’âtre, J’évoque des histoires Irréelles Où la corneille blanche Dans son art Est supérieure A la tourterelle. Une goutte de soupir De la face de Dieu Brille dans le journal De dimanche, Mais voilà, elle roule dans le feu Et, dans la fenêtre, Son phénix perche. Je suis en silence : Voici un être qui va créer Un poème En couvant dans mon nid ! Ma main tendue vers lui, Il disparaît, Hélas, ce n’était Qu’un vain esprit.
* * * L'auteur de ce poème en langue bulgare est IVANKO NIKOLOV (1933 - 2002).
Recueils de poèmes en bulgare : - Post-scriptum (1992), - Tant qu’il pleuvait dans mon vieux cahier (1995), - Atelier (1996), - Ciel lacustre (1996), - Reflets invisibles (1998), - Poésie lente (1999).
Et en français : - Surtout (1996), - Paroles de cyprès (1997).
Roman : Moi, Ilyou le Voïvode (1997 et 1999).
Traductions du russe en bulgare des poèmes de Sergheï Esséni - Moscou des tavernes ou mon Sergheï Essénine (1996), - Un fils de chiens (2001), - Le Verbe terrestre m’appelle (2002).