Ô ma maison si calme près du noyer vieux, Tu gardes les souvenirs de tant de vies Pleines de soupirs tristes, de rires joyeux. L’odeur du basilic m’enivre et me ravit...
Ma petite maison qui est très ancienne, Une cabane, tu n’as pas attendu Qu’un jour, dans ta vieillesse, tu fusses mienne, Dans une vie sans joie, dans mes journées perdues.
Ma maison en silence près du noyer vieux, Ton auvent si tendre est mon refuge sûr, Mais seras-tu surprise de rires joyeux, De chants qui jailliront de coeurs jeunes et purs ?
Tu contemples - triste - le jardin en silence. Tu espères quand même que tes murs fissurés Auront la joie réelle de chaudes présences Et que tes bons regards en seront rassurés.
* * * L'auteur de ce poème en langue bulgare est NADIA SENOKOSLIEVA (1926 - 2005) qui habitait à Pirdope.
Recueil de poèmes : - "Le ciel et les rêves" (1999), édition bilingue Français et bulgare, coll. “De la source pure” et - dans le vol. 3 - 2003 de la revue "Les Lettres Bulgares". (site : http://pismena.net.co.nr)