Les offenses font mal, les paroles blessent, La négligence brûle, le mensonge caresse, La mémoire garde les blessures de l’âme, Mais les larmes, chérie, Dans mon coeur s’enflamment.
La souffrance ronge, ô mon âme, le corps, Le chagrin détruit tous les espoirs d’or, La vengeance pousse partout dans le monde, Mais les larmes, chérie, Mon coeur de calme inondent.
Les mains ne caressent plus, les yeux froidissent, Les nouvelles amours coûtent chers et sont lisses, Les tristesses sont bues cul sec toutes neuves, Mais les larmes, chérie, Mon coeur toujours émeuvent.
Par un fier dédain, mes lèvres se serrent, De mes poumons rongés un cri au loin se perd, Ce qui nous est volé nous revient par Dieu, Mais les larmes, chérie... Pour pleurer... on n’a plus d’yeux.