Une géométrie tout inconnue, par son hymne, Coupe devant moi le ciel, Puis, à la place des étoiles, C’est son alchimie Qui se met à étinceler. C’est incroyable, c’est si bizarre D’entendre cette nouvelle mélodie... Moi, tout droit à travers le Temps, je pars En ayant senti d’être mené par un invisible guide. Et je m’en étonne, Est-ce un cauchemar clair Qui me gêne ayant ôté subitement Tous mes habits vieux, O Saint Seigneur, C’est comme ça peut-être Quand dans la terre L’homme enfonce son pieu. Le noir est si clair, Et si brillant Sans rive et sans borne Est l’Infini bleu ! Sur un nuage, Man Ray lui-même pend Une boucle à l’oreille de Dieu.
* * * L'auteur de ce poème en langue bulgare est IVANKO NIKOLOV (1933 - 2002).
Recueils de poèmes en bulgare : - Post-scriptum (1992), - Tant qu’il pleuvait dans mon vieux cahier (1995), - Atelier (1996), - Ciel lacustre (1996), - Reflets invisibles (1998), - Poésie lente (1999).
Et en français : - Surtout (1996), - Paroles de cyprès (1997).
Roman : Moi, Ilyou le Voïvode (1997 et 1999).
Traductions du russe en bulgare des poèmes de Sergheï Esséni - Moscou des tavernes ou mon Sergheï Essénine (1996), - Un fils de chiens (2001), - Le Verbe terrestre m’appelle (2002).