Passent, passent les trains ...dans mon sommeil - Je demeure toujours sur la rive triste et amère. Des ondes de pluies, pas un rayon de soleil, Comme s’il était disparu à tout jamais, cet été vert.
Il a pris le large au loin avec son navire en or Vers des latitudes au sud qui sont plus heureuses. Pour quels péchés Dieu nous voua-t-il au rude sort Des ces journées pauvres, froides, ténébreuses ?
Le 6 juin 1991
* * * Ce poème est écrit en langue bulgare par MARIANA NIKOLOVA (1953) de Sophia. Traductrice d'anglais et de polonais.
Recueils de poèmes en bulgare : - J’aime la pluie soudaine (1994), - Mon âme ressemble à la tienne (1996) - Dans le jardin de mon âme (1998),
Essais : - Réflexions sur l’écologie de l’esprit (1999), - Être et Devenir (2001),
Roman : Condamnés à vivre (2004)
Edition bilingue - français et bulgare : - Mon âme aime (1999), coll. “De la Source pure” et - vol. 3 - 2003 de la revue "Les Lettres Bulgares" (site : http://pismena.net.co.nr)