Devant moi, un livre était ouvert, Mais cet après-midi de printemps, Je me sentais solitaire. À l’improviste, une pensée, Tel un cheval débridé, Follement se lança à travers les prés luxuriants. Où me mène-t-elle ? Où emporte-t-elle mon chagrin ? Je vois descendre la sainte Lumière. Je ressuscite de la douleur, Les soucis perdent leur poids.
Voilà, j’entends m’appeler ta voix Me promettant une aide tendre, une joie. Tu m’invites vers l’Infini, Près du soleil et des vents...
Tout enivrée, je pars - Je n’ai plus peur De la course folle des chevaux au-devant.
Le 16 avril 1996
* * * Ce poème est écrit en langue bulgare par MARIANA NIKOLOVA (1953) de Sophia. Traductrice d'anglais et de polonais.
Recueils de poèmes en bulgare : - J’aime la pluie soudaine (1994), - Mon âme ressemble à la tienne (1996) - Dans le jardin de mon âme (1998),
Essais : - Réflexions sur l’écologie de l’esprit (1999), - Être et Devenir (2001),
Roman : Condamnés à vivre (2004)
Edition bilingue - français et bulgare : - Mon âme aime (1999), coll. “De la Source pure” et - vol. 3 - 2003 de la revue "Les Lettres Bulgares" (site : http://pismena.net.co.nr)
