Maison, ce n’est pas un endroit, C’est une affection M. Fergusson
Tes bras sont un refuge pour moi, une maison, Et mon esprit calmé plane dans les espaces divins. Ils me protègent des haines perfides, des trahisons, Des peurs, des doutes. Jusqu’au matin.
Enveloppée dans ta puissance virile et saine, Mon âme débouche dans l’Absolu radieux du ciel En oubliant tous ses efforts presque inhumains Pour être libre dans la cage des dimensions matérielles.
Loin de ma maison, suis-je vivante – Serrée jusqu’à la mort par mon rôle brillant ? Les bouts de mes doigts prient Devant ton corps (c’est une icône pour moi) : Déchire l’habit qui m’asphixie Et accueille-moi toute nue dans tes bras !