Peut-être y a-t-il, dans mon for intérieur, Un souvenir de bûcher couvant et mouvant. C’est pour cela sans doute que j’ai froid et peur... Mon ardente chaleur, ne t’envole pas aux vents !
Mes yeux sont comme des lacs enchanteurs... N’y plongez jamais par la haine ou l’effroi ! Mon vieux secret, c’est chasser le malheur, Mais l’augure n’est pas bon s’il y manque la foi.
Et ne pouvant point comprendre la merveille, Sorcière ! on va crier en lançant des pierres... Mais c’est pour les autres que je me réveille. Ne blessez pas mon coeur, ô mes pauvres frères.
Je veux guérir le mal et soulager les peines, Sauver du grand froid, semer partout l’amour Et n’apporter que du bien dans la vie incertaine... C’est cette sorcière que je serai toujours.
Le 2 octobre 1991
* * * Ce poème est écrit en langue bulgare par MARIANA NIKOLOVA (1953) de Sophia. Traductrice d'anglais et de polonais.
Recueils de poèmes en bulgare : - J’aime la pluie soudaine (1994), - Mon âme ressemble à la tienne (1996) - Dans le jardin de mon âme (1998),
Essais : - Réflexions sur l’écologie de l’esprit (1999), - Être et Devenir (2001),
Roman : Condamnés à vivre (2004)
Edition bilingue - français et bulgare : - Mon âme aime (1999), coll. “De la Source pure” et - vol. 3 - 2003 de la revue "Les Lettres Bulgares" (site : http://pismena.net.co.nr)