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Ngazid SAID NOURDINE

Aveu

Oui, je me l'avoue, c'était une erreur.
Oui, je l'admets, c'est toi qui avais raison,
Qu'il fallait les laisser chanter
Ces oiseaux qui gazouillent ton nom dans le coeur.

Oui je vous l'accorde,
Je ne sais rien de ce qu'est ceci;
Seulement, je le touche et le serre encore;
J'ai peur qu'à jamais il ne s'envole.

Je l'étouffe pour vivre sans aimer
Et tu as raison, je ne suis qu'un martyre.
Et qu'en bien même le coeur est de pierre,
Tu as su lui faire couler l'eau qui y était enfermée.