Tel est le ballet lent de l’avant indolent Allant vers nulle part, largement dodeline Vers l’horizon lointain vers les mers sûrement Allez ballets marins belle nuit marine
Les vaisseaux marchent gauche et droite au vent dansant Les feux follets du flux swinguent seuls et patinent Sur la Neva dorée elle seule devant Filent longtemps défilent au long de l’eau maligne
Rêve Ô cité de l’eau bordée de palais grands ! Le soir sans lune d’or tes riches rives flottent Au soleil qui s’endort au crépuscule amant
Dansez les ponts levants au rythme comme ils trottent Vole valse la vie s’en volant en riant Va Neva rêveuse où les paquebots barbotent