Toi, la colline que je voyais de ma maison Toi, la colline qui ne prononcera plus de son Tu as été mortellement touchée Tu me dis adieu comme tu m'as dit bonjour M'envoyant quelques reflets à la lumière du jour La nature est en berne et le soleil dépité Finies les fleurs qui voulaient grandir Adieu les arbres qu'on a voulu faire mourir Finis les grillons et leur chant mélodieux Finie l'admiration que j'avais pour eux Par la faute de quelques hommes, tu as péri Irremplaçable tu restes et triste je suis Tu es figée, tes yeux sont fermés La mort t'a envahie, le temps est écoulé