Mes veines battent frénétiquement Dans le rythme du sang qui les irrigue Alors que mon corps bouge lentement Ecrasé par le poids de la fatigue. La danse s’accroche sur les tambours déments, Les musiciens dans mon crâne se liguent Contre ceux qui me rassurent calmement Et deviennent pour moi enfants prodigues.
Je supporte un épuisement chronique Qui me vide les os, suce ma chair. Parfois, dans un mouvement héroïque, Je fais des efforts qui me coûtent cher, Et une fois terminée la panique, Ces actions paraissent alors éphémères. Ce terrible abrutissement symphonique Ne se terminera jamais... Que faire ?