Les oiseaux du lointain annoncent le temps du soir ; Les jeux d'ombre qui s'allongent comme des tapis Sont la vrai passage vers le monde du silence. La lumière cherche un instant l'équilibre et les longs tapi Se confondent avec la nuit naissante. Les yeux, sans se fermer, portent sous le vent les belles im La richesse éphémère se jette éperdument aux mendiants du bo Et je ris de plaisir devant l'aumône qui s'offre. Les plages du zénith et le jeu de l'eau sur les rochers Habitent près de l'enfance et de l'âge du don. Je dis "prenez cette magie dense et forte Pour ne jamais perdre vos envies de beauté" Et méticuleusement chacun ramasse à ses pieds l'éclat du sa Se nourrit de l'air lumineux. En agitant les bras, la famille s'éclabousse… Dans le silence du soir , un grain de lumière est une île. Les yeux se ferment pour rêver !