Amour, Va selon mes pas en découverte Les yeux plissés par la lumière. L'air crépite et joue avec les eaux. Le jardin est soûlé, Presque en brume. La perspective dessine le contour des chemins possibles Irisés par la danse des jets mis en rond. Le temps est en retard Sur les jeux de vitesse. Près du bassin : des chaises et des paroles lâchées ici et Le passage à la limite de la rumeur est une entreprise lente Au loin la Grande Arche ouvre comme une porte sur l'au-delà Les statues sont cachées Et observent la fuite par le pont des promeneurs encore aima
Pour échapper au flot continu de la vie automatique, Il faut se protéger sous la voûte fière d'Orsay. Là où vont les pas, sur le chemin du hasard et de la rencont C'est comme un abandon. Les maîtres murmurent une troublante révolte Les couleurs ma perlent de toi, et de l'oubli de moi. Les bronzes ont l'air gracieux des choses familières. Le regard marche en avant des pas parfois sonores et imposan Qui marquent la présence ténue et impossible du visiteur. Je t'aime et veut t'offrir ma promenade comme un vœux.