Mon corps doux et doré allume ma flamme, Je fleuris ma belle chair d’un tendre parfum, Mes jambes duveteuses meuvent la femme, J’ose la fine dentelle du bas surfin.
Ma sensible robe blanche me captive, Un rien écervelée je cède de bon gré D’un air guilleret, la mine approbative La douce sylphide apparaît, effarée.
Le mascara bleu flatte mon beau visage, Mes longs cils poétisent mon joli regard Mon miroir se régale de ce doux mirage.
Cheveux au vent, émue, vaporeuse et ravie Faisant fi des badauds étonnés, je m’égare Cueillir et sentir les jolies fleurs de la vie