Dans ton parc arboré, aux charmes envoûtants, Je me suis promenée, le pas lent et léger, Et dans ce coin de Chine aux sentiers ondoyants, Un lumineux étang, agité m'a troublée.
Ses reflets bariolés et leur danse galante, M'ont hypnotisée pour hagarde m'emmener Les mains posées, égarée, vers les kois ondulants Et mes yeux éblouis un moment m'ont touchée.
Alors de mon intime torpeur si foudroyante, Le geste rêveur et absent, je l'ai frôlé, Et de ma besace d'un bleu ensorcelant,
Mesurée, méfiante, je l'ai nonchalamment Extirpé, armé et en un clic affirmé, Mon appareil a fixé à jamais cet instant.