Seuls au bord de la rivière qui se déchaîne, Seuls devant ce cours d’eau qui nous entraîne, Loin des enfers et des problèmes de la société, Loin des tracas et des mauvaises pensées.
À tes côtés, perdus dans l’immensité, Noyés par le bruit des vagues glacées, Chaque respiration est un soupir, D’émotions et de pur plaisir.
Assis sur un rocher, le regard au loin, Tu me rappelles comme on est bien, Je n’ai envie de rien de plus, Tout est parfait jusqu’aux cumulus.
Le doux vent qui caresse nos visages, Nous vient de l’horizon tel un message, Il porte en lui des rêves de liberté, Des vérités qu’on ne peut qu’admirer.
Moment magique, moment gravé, Sur la pierre, sur notre rocher, Mais le vent qui souffle et souffle encore, Peu à peu, l’efface... jusqu'à sa mort.