J’avais paré l’amour d’éclatante lumière Au delà de la terre. Etrange est la planète Où l’on dessine l’anneau qui encercle nos têtes. Sa clarté s’est brisée au sein de l’univers.
Au delà de ces ombres qui règnent souveraines S’envolent un soir les éphémères images Et les mots murmurés se perdent en mirage. Où vont-ils donc éclore en nostalgie lointaine ?
A la flamme trop amère où se brûlent nos mains Comme un calice ouvert pour protéger le cœur, Les stigmates qui saignent nous ouvrent un chemin Et le rêve perdure même quand l’amour se meurt.