La maison s'est tue de ses partages. De ses longues conversations , de ses oiseaux en cage. Les chants ont désertés les repères charmeurs Les soirs où s'endormaient les heures.
Les volets entravés laissent glisser le jour Sur le bois trop ciré d'une vieille pendule. L'odeur de naphtaline aux armoires fermées N'est qu'un signe d'oubli de pauvre funanbule. Il est des silences menteurs Des abscences souffrantes. Au pied d'une photo devenue trop gênante. Les murs ont dispersé le temps, les joies et les naissances Ont transpiré d'espoir de belles destinés Ils ont aux pièces vides volé leur impatience De murmures en soupirs ils n'ont pas su gagner. Les lierres ont beau grimper vers les toits les plus hauts Les rosiers , de leurs fleurs recouvrir les terrasses Dans les buissons cacher des nichées de perdreaux Ce matin et demain il n'y a rien qui fasse D'un soupir revenir quelques années d'en face.