Insaisissable et incommensurable Présente à chaque respiration haletante Tu recrées l’existence vacillante de l’espoir Aux confinements entre lointain et proche Là où ton regard devient un clair miroir Dans le cercle infini de l’univers
Puisque tout naît et meurt à chaque instant Telle l’éphémère beauté de la fleur Qui aspire à l’éternité du moment passager élargissant le plan, tu traverses les époques Franchissant les marécages du temps Embourbé entre chimères et contes de fées
Effleurant le sable dans son illusion de vérité Tu contemples le rivage en toute sérénité Des chevaux écumants galopent dans la plaine Sans répit ni repos jusqu’à perdre haleine Précipitant inlassablement le destin Dans le vide et le vertige de la vie.