J'ouvre la porte pénétrant vers l'aube claire Je marche dans le silence au milieu du jardin Mes pas tracent les premières rimes du matin D'un trait rouge du soleil et le ciel s'éclaire
Un jour nouveau se dessine je frissonne Les heures avancent et tout me hante Sur l'herbe irisée de rosée l'âme errante Le craquement d'une branche raisonne
Le désert du matin derrière le grillage Lancinante mes yeux se posent à l'horizon Son visage furtif se dessine sur le gazon Rêvassant mes songes épars au paysage
Sans entrain dans l'archipel de mes peurs Seule dans la brume mon aubade d’espoir Voir ce jour enfin se lever sans désespoir